Auteur : Brigitte Koyama-Richard | Editions Flammarion
Raffinée, savoureuse, diététique, équilibrée, d’un esthétisme rare : les amateurs du monde entier ne tarissent pas d’éloges sur la gastronomie japonaise. Mais sait-on que sushis, makis, tempura et autres brochettes de tofu sont visibles sur des oeuvres d’art dès la période d’Edo (entre le XVII ᵉ et le milieu du XVIIIᵉ siècle) ? C’est en effet à cette époque que s’inventent les saveurs uniques liées à l’utilisation des algues kombu, du yuzu, du mochi ou encore du miso, et toujours en cuisine de nos jours.
Docteur en littérature comparée de l’Université de la Sorbonne et de l’INALCO, Brigitte Koyama-Richard est professeur à l’Université Musashi. Elle a fait le 10 octobre dernier une conférence très suivie au Grand Palais Immersif sur les influences de Mucha au Japon, pendant laquelle elle a comparé des oeuvres très proches d’artistes japonais tels que Kuroda Seiki, Takehisa Yumeji et bien d’autres qui se sont largement inspirés de lui.
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