Un an après la signature de son « accord de compétitivité » en France, Renault a annoncé être en ligne pour atteindre ses engagements. Renault confirme donc de premiers gains de compétitivité et estime pouvoir 500 millions d’euros d’économie en 2016.
Renault rappelle que son accord prévoit d’ajuster les effectifs sans recourir à un plan de sauvegarde de l’emploi ni à un plan de départs volontaires, par le non-remplacement de 7 500 postes à l’horizon 2016. En 2013, 80% des départs étaient ainsi liés à des retraites et des dispenses d’activité. En échange, Renault s’est engagé à attribuer la production de 132 000 Nissan Micra à l’usine de Flins à l’horizon 2016 ou à relocaliser 65 000 boîtes de vitesses à Cléon depuis janvier 2014.
Au niveau du temps de travail, Renault précise par exemple que toutes les mesures prévues par l’accord ont été mises en oeuvre : réalignement du temps de travail effectif sur la référence légale de 35 heures hebdomadaires dans l’ensemble des sites (en moyenne +6,5%), intégration de la formation dans le temps de travail et plafonnement du nombre du nombre de jours de congés capitalisables.
Renault a signé avec deux organisations syndicales un accord sur les salaires pour l’année 2014. Cet accord salarial annuel, le 1er depuis 5 ans, est qualifié de « conforme à l’engagement de modération salariale de l’accord du 13 mars 2013 ». Parallèlement, Renault a fait évoluer son accord d’intéressement pour les années 2014-2016 en augmentant à la fois le montant de la part uniforme versée à l’ensemble des collaborateurs et celui distribué dès que la marge opérationnelle dépasse 3%.
La source: boursier.com
Auteur: Olivier Cheilan
