Les Français possèdent beaucoup plus d’animaux de compagnie que les Japonais. De nombreux chiens ont accompagné les présidents de la République française, et selon les statistiques, en moyenne un foyer sur deux en France vit avec au moins un chien ou un chat.

À la différence du Japon, en France, un contrat de location ou un règlement de copropriété ne peut mentionner l’interdiction de posséder un animal de compagnie (article 10 de la loi n°70-598 du 9 juillet 1970). Il est donc permis à tous d’en posséder un, et ce quels que soient le type de logement et les conditions de vie. En contrepartie, acquérir un animal de compagnie est une démarche tellement simple que cela entraine des abandons massifs sur le territoire français. En effet, tous les propriétaires n’ont pas conscience des droits et devoirs qui leur incombent au moment de l’acquisition.

Dans ces circonstances, de nombreuses associations luttent pour la défense des droits des animaux en accueillant ces dernières dans des refuges, tout en recherchant activement des familles adoptives pour leur offrir une deuxième vie plus decente.

Quelques-unes de ces associations disposent d’un budget annuel s’élevant à plusieurs millions voire dizaines de millions d’euros, et menent des poursuites judiciaires contre les auteurs de trafic ou de maltraitance ainsi que des actions de lobbying aupres des parlementaires.

Ces dernières années grâce à la médiatisation de la souffrance animale notamment au sein des élevages intensifs ou des abattoirs, la cause animale est devenue un enjeu societal et la majorité des candidats a l’élection présidentielle de 2022 se positionnent sur le sujet.

Afin de mieux cerner la situation actuelle sur le terrain et la réglementation en matière des droits des animaux en France, Claré Légal a rencontré Madame Caroline Lanty, avocate au barreau de Paris et ancienne présidente de la Société protectrice des animaux (SPA).

Une interview à lire en intégralité en version française et en version japonaise

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